J’ai décidé de parler d’un peu de tout dans ce blog finalement. J’ai du mal à le faire entrer dans une case, et envie de dessiner à la fois sur l’actu, les sujets de société, le quotidien de free-lance, la vie de maman… Il reste illustré avec mes dessins – à la fin de l’article !

Un des sujets qui m’intéressent et m’inquiètent aussi pas mal, c’est la crise climatique.

Plein de gens en parlent mieux que moi, et je ne suis pas forcément la mieux placée pour en débattre – c’est pas parce que je fais ma lessive moi-même et que j’ai une yaourtière que je vais changer le monde, mais j’essaie quand même de faire ce que je peux à mon échelle.

Je crois aux efforts individuels, à la pertinence de changer de modèle de vie et peut-être même d’aspirations – que veut-on vraiment faire ensemble, quel but pour le futur ? Est-ce que c’est vraiment maintenir notre mode de vie actuel coûte que coûte ? L’écologie peut faire l’objet d’un récit positif, ce ne sont pas que des sacrifices à faire, je pense qu’on a aussi à gagner énormément à s’inventer un avenir avec de nouvelles valeurs. Reste à savoir lesquelles. C’est comme la gestion de projet, si l’objectif n’est pas clair, on peut toujours y aller pour avoir un résultat.

Et puis, sans action forte de nos dirigeants, les efforts faits par la société civile (changement des habitudes alimentaires, des modes de déplacement et de consommation) risquent d’être insuffisants – pas assez rapides, pas assez massifs-, même s’ils sont utiles.

Bon, on va pas se mentir… Sortir des énergies fossiles pour réduire nos émissions de CO2 (ce qu’on n’a pas commencé à faire, sauf en 2020, mais de façon subie à cause du covid), c’est un des plus gros défis auxquels nous sommes tous confrontés. Pas étonnant que ce soit difficile de faire bouger les choses. Les décisions à prendre pour réussir une transition énergétique qui n’est pas vraiment amorcée ne sont pas populaires, et demandent de gros changements structurels. Il faut se retrousser les manches…

Et ça fait longtemps qu’on le sait ! Le lien entre la concentration de CO2 atmosphérique et le réchauffement de la planète est établi depuis belle lurette – au début de l’ère industrielle, ce risque de réchauffement de l’atmosphère dû aux émissions humaines avait déjà été anticipé. Et depuis, combien de COPs, de rapports du GIEC, d’alertes des scientifiques ?

C’est donc avec une légère pointe de surprise que j’ai réagi – que je me suis étranglée – en entendant cette question pendant les voeux de notre président pour 2023 :

Bref, c’est pas gagné…


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